C’est dans le cadre de son centenaire que Caen La Mer Habitat a inauguré, fin 2019, sa première résidence participative nommée « Philia » située près de la Polyclinique du Parc à Caen. Les Fleurs de l’Orne ont suivi quelques mois après dans le nouvel écoquartier de Fleury-sur-Orne, une fierté pour CLMH.
« Co-construire avec les habitants pour un bien vivre ensemble »
Dans une dynamique d’innovations, la direction de Caen La Mer Habitat a réfléchi dès 2016 à cette nouvelle manière d’habiter. C’est ainsi que trois années après, la première résidence participative sortait de terre, rive droite. « Nous avions cette envie de créer un environnement agréable, tout en favorisant l’intergénérationnel et l’initiative des habitants. Concernant Philia, ce sont des séniors, mais aussi des familles et des étudiants qui co-habitent. Les résidences participatives favorisent le bien vivre ensemble et nous en sommes fiers », raconte Dominique Basset, chargée de mission vie résidentielle à Caen La mer Habitat.
Une nouvelle façon d’habiter
Les deux résidences participatives de CLMH comptent en tout 133 logements sociaux où vivent des locataires sélectionnés selon les critères classiques. En revanche, les futurs résidents ont aussi été interrogés sur leur motivation à intégrer un tel projet. « C’est important que les personnes que nous avons choisies soient stimulées par cette manière de vivre. Dans le cadre de Philia, des ateliers ont été organisés avec les locataires sélectionnés afin qu’ils imaginent ensemble les espaces communs. Ainsi, une salle commune équipée d’une cuisine et d’une réserve a été demandée afin d’organiser des repas partagés et des ateliers. Nous avons vraiment insisté pour que les futurs résidents co-construisent avec le bailleur les espaces communs, et ainsi insufflent une dynamique participative. Ainsi un jardin partagé et une aire de compostage ont été aménagés à côté des nombreux arbustes que comptent les résidences. Aujourd’hui, les locataires vivent dans un environnement vivant et sécurisant », affirme Dominique Basset.
Une fierté pour CLMH
Trois années après l’inauguration de la première résidence, les résultats sont plutôt positifs. Les deux résidences ont été lancées dans un contexte difficile. À cause de la COVID-19, CLMH a fait face à des restrictions très strictes qui n’étaient évidemment pas en faveur d’une certaine vie commune. La crise a plombé un peu la dynamique et créé quelques dissensions sur lesquelles il faut être vigilant. Malgré tout ça, des habitants continuent aujourd’hui à proposer des activités. Dernièrement, à Philia, des marches sportives, des apéros partagés ou encore des ateliers bien-être ont été organisés.
« Nous sommes fiers de ces deux réalisations, nous apprenons avec les habitants. Nous sommes heureux de les accompagner et de leur donner les moyens de leurs projets. Ce sont deux très belles résidences », conclut Dominique Basset.